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Dieu n’est pas dans le coup mais dans l’après-coup !




Où était Dieu, lors du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars 2011 au Japon ? Cette date du 11 nous oblige à associer l’autre question : où était-il le 11 septembre 2001, avant l’explosion des Tween Towers ? En quoi est-il impliqué dans la perte d’une personne qui nous est chère, un bien auquel on tient ? Est-ce sa volonté ? Est-ce un mauvais coup de Dieu ? Si ce n’est pas le cas où est son omniprésence ?

De tels événements tragiques ne peuvent qu’interroger notre foi, voire l’ébranler… Surtout pour ceux qui croient en un Dieu d’amour. En effet si Dieu est amour et miséricordieux, comment peut-il faire le malheur de ceux qui l’adorent ? La réponse est pourtant simple, Dieu aime tous les êtres humains et a une égale estime pour chacun et chacune d’entre eux, il ne saurait favoriser plus l’un que l’autre. Dès lors, son intervention est naturelle, c’est-à-dire conforme aux lois de la nature dont il est le créateur. Sauf à de rares exception près que sont les miracles qui sont en rupture avec cette logique naturelle. En conséquence, si vous me permettez cette expression équivoque, lorsqu’en apparence s’acharne le destin : Dieu n’est pas dans le coup… Il n’est ni à l’origine du coup qui fait mal, ni complice de ce « sale coup » du sort.


En revanche Dieu est dans l’après-coup, il est dans une présence-absence pour consoler, pour redonner de l’espoir, pour aider à pardonner, par la force de la prière et de son Esprit saint.


Dieu n’est pas un persécuteur mais un consolateur, et Jésus nous le rappelle avec son Évangile qui pourrait se résumer dans cette phrase qui devrait servir de slogan universel pour évangéliser le monde : « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. »

Bruno Dal Palu

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